le maire

Cérémonie des voeux 2023

Discours prononcé le 21 janvier 2023

Tout d’abord, un grand merci aux élus du Conseil Municipal des enfants !
Monsieur le Préfet de l’Essonne représenté par Monsieur Olivier Delcayrou, secrétaire générale de la Préfecture,
Monsieur le Député, cher Robin,
Monsieur le Vice-Président du Sénat, cher Vincent
Madame la Sénatrice, chère Laure,
Mes chers collègues maires de Juvisy, Savigny et Morsang-sur-orge, Chère Lamia, Cher Alexis, Cher Marianne,
Monsieur le Commissaire,
Madame la capitaine directrice du Centre de secours de Viry,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les représentants des corps constitués,
Mesdames et Messieurs les Responsables d’associations,
Chères Castelviroises, Chers Castelvirois…chers amis,

Avant toute chose, permettez-moi de vous dire combien je suis heureux que nous nous retrouvions pour cette traditionnelle cérémonie de vœux.
Rappelez-vous, il y a 3 ans, j’étais devant vous, entouré de mon équipe pour vous présenter mes vœux pour l’année 2020.
La loi m’empêchait de vous dire que je serai de nouveau candidat aux élections municipales qui se dérouleraient quelques semaines plus tard.
Ces élections ont été très nettement remportées dès le premier tour par la liste que je conduisais.
Dans la foulée, Jérôme Bérenger a également conservé son siège à l’assemblée départementale, et j’ai également été élu à la Région, avant que Robin REDA ne soit réélu Député.
Il y a un point commun à ces quatre élections : l’expression d’une confiance renouvelée des administrés mais également, j’ose l’espérer, la reconnaissance du travail accompli.
Avoir dans notre équipe un vice-président du conseil départemental, savoir qu’à tout moment notre Député répond présent dès qu’un dossier nécessite son intervention, sont de véritables atouts pournotre ville. Merci donc à Jérôme et Robin pour leur engagement sans faille à nos côtés.
Lors de la dernière cérémonie des vœux, nous n’avions pas encore pris la mesure que le COVID allait s’imposer à tous et personne n’imaginait qu’il changerait durablement notre vie encore aujourd’hui.
Je vous en parle afin que nous ayons une pensée pour toutes celles et ceux qui, directement ou indirectement, ont payé un lourd tribut durant cette pandémie.
Cela a été le révélateur de l’importance de l’échelon communal pour protéger les citoyens.
Depuis des décennies, la considération de l’Etat pour les communes a souvent été revue à la baisse notamment lorsqu’il s’agit de redistribuer des dotations.
Or durant cette crise, comme pour celles des inondations en 2016, l’échelon communal a montré toute son importance et toute son efficacité en première ligne.
Cela ne veut pas dire que les communes travaillent seules.
Bien évidemment, les services déconcentrés de l’Etat et des intercommunalités nous accompagnent.
La proximité réelle avec les élus de notre nouveau Préfet de l’Essonne et de la Préfète déléguée pour l’égalité des chances, ne peut que nous rassurer. Nous travaillons en étroite concertation et je veux ici les remercier bien sincèrement.

Ce que je veux vous dire, c’est que lors de cette crise, les équipes municipales ont été les maitres d’œuvre de tout ce qu’il fallait mettre en place.
De cette expérience, il me reste des images et des mots ancrés dans notre mémoire collective.
Il y a cette ambiance dans mon bureau où, en présence de mes principaux collaborateurs et des membres de mon équipe municipale, nous prenions connaissance des mesures que nous devions mettre en place sur le champ.
La réactivité n’était pas une option, elle s’imposait à nous.
Ce souvenir est associé à un mot : la « Visio » qui est devenu un mode de travail habituel aujourd’hui mais ne l’était pas du tout à l’époque.
Cela a également changé notre façon de travailler, et à mon sens, il n’y aura pas de retour en arrière.
Que de décisions importantes il nous fallut prendre à travers des écrans !
Je vous parlais d’images, comme ces scènes surréalistes où après avoir regardé une allocution du Président de la République, il fallait quasiment s’adapter du jour au lendemain.
En un instant, le millefeuille administratif explosait littéralement et en même temps que le Président parlait au Français, il fixait aussi les consignes données aux élus locaux.
La Région Ile-de-France a particulièrement été active à nos côtés et je veux ici en remercier sa présidente, Valérie Pécresse.
Qu’il s’agisse de la manutention à la distribution de masques par les bénévoles dans les 13 500 boites aux lettres de Viry ou de l’ouverture de centres de vaccination, nous avons su répondre présents, souvent seuls, et nous avons fait le maximum face à cette pandémie.
On a beaucoup évoqué le mot « essentiel » qui a divisé la population.

Je peux l’affirmer sans démagogie : je n’ai vu que des personnes « essentielles ». En fait tout le monde s’est adapté comme il a pu.
Entre juin et décembre 2021, à Viry-Chatillon, nous avons fait fonctionner des centres de vaccinations éphémères durant les week-ends.
Nous avons accompagné les plus fragiles et ce sont plusieurs milliers de personnes que nous avons pu vacciner et ainsi prendre toute notre part à la lutte nationale et collective contre la propagation de la pandémie.
Aujourd’hui, la vigilance est toujours de mise, car tout n’est pas terminé.
Le COVID n’a pas été le seul sujet qui a bouleversé notre société depuis 2020.
En effet, un nouveau défi s’est imposé à nous tous, celui de l’énergie.
Nous savions déjà qu’il était d’actualité au regard de la nécessaire transition écologique, mais personne n’imaginait qu’il s’imposerait à nous avec une telle urgence ; la funeste décision de geler le parc nucléaire français n’ayant pas arrangé les choses.
Aujourd’hui, la crise de l’énergie n’épargne ni les familles ni les services publics. Nous sommes brutalement confrontés à un véritable bouleversement sociétal.
Je pense et j’espère que rien ne sera plus comme avant, que nous serons plus vigilants sur nos consommations d’énergie, sur nos consommations d’eau et que nous trouverons des solutions plus vertueuses pour vivre avec le même confort mais en préservant notre planète.
Pour reprendre la célèbre citation de Jacques Chirac, la crise énergétique nous oblige enfin à prendre conscience que notre maison brûle !
Sur un plan « économique », les conséquences sont énormes.
A Viry, ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à une situation compliquée.
Comme en 2014, où nous avions découvert une situation financière particulièrement difficile, nous avions su faire face par une gestion financière rigoureuse mais pour relever ces nouveaux défis, cela ne suffira pas.
A cet instant, certains peuvent se dire : « ça y est, il nous prépare à une future hausse des impôts ! ».
Je vous le dis très clairement : Non les impôts n’augmenteront pas en 2023 à Viry-Chatillon !

Plutôt que de succomber à cette facilité, je préfère le pari de l’intelligence collective, de l’imagination, de l’effort partagé, de l’intérêt général et de l’attachement profond à notre ville.
Je sais la volonté de tous les élus qui siègent au conseil municipal de travailler pour Viry-Chatillon et ses habitants et je n’ai aucun doute sur notre capacité commune à dépasser les clivages politiques devant les défis qui se présentent à nous.

Pour surmonter nos difficultés, je ne demande pas un ralliement aux choix politiques sur lesquels mon équipe et moi-même avons été réélus en 2020.

J’ai passé 19 ans dans l’opposition et je sais ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas, mais je sais surtout ce qui relève de l’intérêt communal.

Avec notre équipe, nous défendons une prise de conscience de la nécessité absolue d’accélérer la transformation de nos modes de fonctionnement et de nos habitudes pour aller plus vite vers la sobriété et l'exemplarité que nous impose cette crise énergétique historique.
La transition écologique s’est très longtemps conjuguée au futur, il nous faut désormais en parler au présent sans quoi, les prochaines générations nous demanderont, à juste titre, des comptes.
Bien évidemment, pour y parvenir, cela impliquera des arbitrages parfois difficiles que nous assumerons comme nous l’avons toujours fait !
Nos concitoyens doivent savoir que tous les membres du conseil municipal sont conscients des enjeux sans précédents qui sont devant nous. N’oublions jamais que la confiance des Castelvirois nous engage.

Elle nous engage d’autant plus que comme pour les foyers, l’inflation que nous subissons concernant le chauffage et l’électricité impacte déjà notre budget communal. Concrètement, nous allons devoir faire face à un surcoût de 4 millions d’euros de notre facture énergétique.
Cela nous incite bien évidemment à privilégier dans les investissements ceux qui nous permettront d’absorber durablement cette facture énergétique, et à adopter des comportements vertueux.
Pour être très concret, le vaste plan d’économie et de sobriété énergétique qui sera mis en place en 2023 sera la clef pour financer ces 4 millions d’euros qui vont peser sur notre budget et cela sans augmentation des impôts.

La solution inverse, aurait été dévastatrice pour beaucoup de Castelvirois tant pour les plus modestes, que pour nos aînés ou pour les classes moyennes.
Comment aurions-nous pu être crédibles auprès des administrés si, dans le même temps, nous avions augmenté les impôts ?
S’il y avait deux mots pour définir les politiques publiques locales que nous portons, ce serait sans aucune hésitation la transparence et le courage.
La transparence parce que nous n’avons jamais caché la vérité sur nos difficultés budgétaires et le courage, parce que nous avons toujours assumé les solutions que nous proposions.
Je vous le disais, nous ne surmonterons cette crise que par une modification de nos comportements.
C’est vrai pour le fonctionnement des services publics locaux, mais c’est aussi vrai pour les castelvirois dans leur quotidien.
Certains n’ont pas encore intégré l’urgence écologique mais dans leur immense majorité, les Français, et donc les Castelvirois, savent qu’il n’est plus possible de vivre comme si nos ressources naturelles étaient inépuisables.
Pour des générations entières qui n’ont jamais eu à se soucier de la préservation de ces ressources, le chemin vers un apprentissage de pratiques plus vertueuses est plus difficile.
Vous le savez, je suis centriste et plus je vois les difficultés auxquelles nous sommes confrontés, plus je suis conforté dans mon engagement politique.
Je vous dis ça parce que la question de la transition écologique devrait être unanimement partagée et raisonnée. Mais sur l’échiquier politique, force est de constater que les extrêmes polluent le débat par leur radicalité.

Entre ceux qui remettent en cause le constat indéniable de l’urgence climatique et ceux qui veulent nous imposer brutalement une écologie punitive, je pense qu’il y a une voie médiane acceptable par tous.
Cette voie n’est certainement pas celle de la violence à l’encontre des forces de l’ordre pour s’opposer à un projet.
Je crois au débat et je suis persuadé que, sur les questions essentielles pour la planète, il est possible de s’écouter, de se comprendre et de trouver ensemble des solutions.
Je crois surtout et encore à la démocratie locale.
Quand des assemblées, qu’elles soient communales, départementales, ou régionales s’engagent dans des politiques publiques liées à l’environnement, je ne peux admettre que des groupes d’individus intransigeants et intolérants viennent les remettre en question de manière violente au prétexte qu’ils détiendraient seuls la vérité.
Nous vivons dans un Etat de droit qui permet tous les recours contre une décision publique et la solution n’est ni celle de l’anarchie ni celle de la destruction.
Je suis convaincu qu’il est possible de travailler ensemble sur les questions de la transition écologique.
Sur beaucoup de sujets, si je prends l’exemple de Viry-Chatillon, nous arrivons à nous mettre d’accord.

Je vais vous raconter une anecdote.
Récemment lors d’une manifestation sportive, je me suis retrouvé entouré de trois autres maires élus comme moi en banlieue parisienne et de toutes les sensibilités politiques.
On discutait des problématiques de nos communes et à des degrés différents, nous partagions les mêmes analyses.
Demande de logements, sécurité ou développement économique, en passant bien évidement par la question environnementale, nos préoccupations étaient peu ou prou les mêmes.
Il n’y avait ni enjeu ni tension et nous n’avions pas à convaincre un auditoire ou nous n’étions pas face à une salle remplie de militants, c’était juste une discussion à bâtons rompus entre élus responsables et apaisés.
Et si les solutions évoquées n’étaient pas identiques, sur le fond des sujets traités, nous aurions pu trouver des remèdes communs aux maux dont souffrent nos territoires.
Puisque je vous parle des échanges que je peux avoir avec d’autres élus locaux, permettez-moi d’évoquer l’Etablissement Public Territorial Grand-Orly Seine Bièvre dont nous sommes membre.

Au début de cette aventure, il a été décidé du principe dit « de la coopérative de villes » pour la gouvernance de cette institution qui permet en toute circonstance de laisser une commune choisir la décision au mieux pour son territoire.

On peut regretter que la taille démesurée de cette intercommunalité, 24 communes, 700.000 habitants, ne nous permette pas de promouvoir davantage de projets communs.

J’apprécie que l’EPT nous suive dans nos choix, comme pour le bassin de rétention en plein milieu de l’avenue de la Forêt qui permet de recueillir les eaux pluviales afin qu’elles soient traitées mais surtout de diminuer les inondations.

Toujours concernant l’EPT, et sans sous-entendu polémique, je pense sincèrement qu’il existe des pistes pour optimiser nos ressources en améliorant la recherche de subventions et surtout faire baisser les coûts de fonctionnement à l’image de ce que nous faisons dans nos communes et cela sans altérer la qualité du service public.

La vie d’une ville, c’est un partenariat quotidien avec différents acteurs institutionnels, mais c’est aussi un échange permanent avec le secteur associatif et les bénévoles qui le font vivre.
Nous avons la chance à Viry-Chatillon, d’avoir un secteur associatif dynamique.
C’est l’action et la volonté d’une équipe municipale qui donne l’impulsion pour l’expression et l’engagement de tous les bénévoles, sans qui le monde associatif n’existerait pas.
Durant le COVID, nous étions inquiets pour certaines d’entre elles. Mais elles nous ont rassuré en septembre dernier lors de la Fête des Associations et des bénévoles en étant toutes au rendez-vous.

Aujourd’hui, à Viry-Chatillon, en fonction des préférences de chacun et sans distinction d’âge, tout le monde peut pratiquer un sport parmi un très large éventail, exprimer ses talents dans le domaine culturel ou s’épanouir dans le domaine de la solidarité.
A propos des bénévoles, permettez-moi de saluer l’action et l’engagement de beaucoup de nos jeunes retraités au sein de nos associations.
Ils sont un atout pour notre commune et c’est la raison pour laquelle je suis très heureux de pouvoir créer cette année le conseil des aînés.

Nous devons non seulement les respecter mais aussi, à travers nos politiques publiques, leur faciliter la vie autant que nous le pouvons et bénéficier ainsi de leur expérience en écoutant leurs conseils.

Permettez-moi aussi de saluer le formidable élan de solidarité dont notre ville a fait preuve en faveur de l’Ukraine.
Une chaine de solidarité s’est mise en place dès le début du conflit.
La collecte fut exemplaire et la générosité s’est exprimée comme jamais nous n’aurions pu l’imaginer.
Au-delà des dons, les Castelvirois ont aussi, dès avril, accueilli des familles meurtries par cette guerre, tout comme la ville l’a fait au sein d’une de nos résidences autonomies. Elles continuent d’être accompagnées socialement afin de les guider vers une nécessaire autonomie.
Ce conflit nous rappelle que la paix en Europe est toujours précaire. J’en profite pour avoir une pensée pour tous nos militaires français engagés sur les différents théâtres d’opérations à travers le monde. 

La vie d’une commune, nous l’avons vu, ce sont des associations, des bénévoles, mais ce sont aussi les acteurs de la vie culturelle.
Erik Orsenna a écrit un jour que « la culture, c’est la possibilité d’être plus grand que nous sommes ».

Je ne sais pas si nous allons faire des générations de géants sur notre ville, mais ce dont je peux vous assurer c’est que nous faisons notre maximum pour offrir à chacun, sans distinction d’âge ou de condition sociale, un accès le plus large possible à la culture.

Qu’il s’agisse du cinéma Le Calypso, de la médiathèque, de la bibliothèque Montesquieu, de la ludothèque, du conservatoire musical ou de l’espace Condorcet, tout est fait pour que l’offre culturelle soit la plus diversifiée et la plus accessible possible.

Je n’oublie pas, bien entendu, toutes les associations culturelles qui font un travail remarquable tout au long de l’année.

Je n’ai pas cité le Théâtre de l’Envol. Ce n’est évidemment pas un oubli, bien au contraire, c’est pour souligner l’importance que revêt une programmation culturelle qui fait la vitalité d’un lieu.

Encore une fois, il ne s’agit pas pour moi de dire c’est mieux maintenant qu’avant, je laisse le soin aux Castelvirois d’en juger.
Mais depuis des années maintenant, ce théâtre fait quasiment salle comble à chaque programmation.
Alors oui, je suis heureux que cet espace remplisse ses missions premières, celle de produire des émotions qui vont du rire aux larmes, celle de rencontres intergénérationnelles quand des parents ou des grands-parents emmènent des enfants, surtout quand c’est la première fois qu’ils vont au théâtre.
Et puis, il est très fréquent qu’après un spectacle, devant l’Envol, à l’image de l’ambiance « ciné-club », les spectateurs discutent, commentent, critiquent ou fassent part de leur émotion.
Allez savoir, c’est peut-être à cela qu’Erik Orsenna pensait.


La vie d’une commune, ce sont aussi des décisions importantes dans tous les domaines de notre vie quotidienne.
Concernant nos deux centres de vacances, les projets en cours iront à leur terme.
Ainsi, la Barre de Mont continuera d’accueillir en 2023 les classes de découverte.
A chaque séjour, les enfants reviennent toujours ravis de ces moments où l’apprentissage scolaire semble beaucoup plus agréable en bord de mer.
Concernant le chalet de la Mottaz à Megève, les travaux se poursuivent afin que notre chalet puisse de nouveau accueillir les enfants de Viry-Chatillon.
Je ne sais pas combien de gamins ont eu la chance d’apprendre à skier dans ce centre, en revanche je sais que, sans lui, beaucoup d’enfants n’auraient jamais connu la montagne et les sports d’hiver et cela justifie pleinement notre acharnement à faire revivre cet écrin, n’en déplaise à certains qui estiment que c’est un luxe de vouloir sauver ce chalet qui fait pourtant intégralement partie de notre patrimoine.
Je rappelle à cette occasion que la quasi-totalité des travaux est financée par la vente du logement qu’occupait le directeur.


Philippe Saint-Marc a dit : « L’homme se doit d’être le gardien de la nature, non son propriétaire ».
Nous devrions tous être les gardiens des espaces naturels castelvirois.
Vous le savez, notre ville est riche d’un cadre naturel exceptionnel mais nos Lacs concentrent à eux seuls tout ce qu’une commune peut espérer en termes de richesses environnementales, tant la biodiversité y est importante.
En toute modestie, nos Lacs sont à Viry-Chatillon ce que Central Park est à New-York : à la fois un cœur et un poumon !
Pour pérenniser et préserver cet écrin exceptionnel, nous élaborons un plan de gestion partagé et concerté, pour lui apporter un cadre juridique et fonctionnel et ainsi le protéger.
Lorsque nos intérêts communaux convergent, nous travaillons en bonne intelligence avec le maire de Grigny.
C’est le cas aussi concernant les énergies renouvelables, puisque je partage de façon alternée avec lui, la Présidence de la SEER, structure dédiée à la géothermie et là encore, la région Ile de France et le département ont répondu présent.
Notre territoire a cette particularité de disposer dans son sous-sol de réserves importantes de sources d’eau chaude.
Au niveau de Viry-Chatillon et de Grigny, nous avons la chance d’avoir à 1 600 m de profondeur une eau à 71°.
Nous allons poursuivre notre action action volontariste en faveur du développement des énergies renouvelables afin de chauffer un maximum d’habitations de cette façon.

En plus des villes de Viry-Chatillon et de Grigny, nous poursuivons l’extension du réseau vers les villes de Fleury-Mérogis, de Sainte-Geneviève des Bois mais également St Michel sur Orge, Ris-Orangis et bientôt Morsang, mais j’en suis convaincu aussi, pourquoi pas, dans le futur, Savigny sur Orge et Juvisy.
Je vous parlais précédemment des investissements que la ville réalise pour relever le défi climatique dans notre vie quotidienne.
Cela concerne en partie nos écoles et la ville s’est engagée dans la rénovation thermique des bâtiments scolaires comme pour les écoles Cassier et Charles Perrault qui elle bénéficiera aussi d’une cour végétale avec ilot de fraîcheur, tout comme les écoles Minerve et Du Bellay.
Toutes ces mesures viennent s’ajouter à notre promesse faite en 2020 de planter 1.000 arbres sur notre ville, objectif d’ores et déjà atteint et dépassé.
Toujours concernant les écoles, mais dans un tout autre domaine, une action concertée avec les familles a porté ses fruits au niveau de la restauration scolaire.
En effet, pour lutter contre le gaspillage alimentaire, nous avons validé le passage aux 4 composants pour les menus, sans aucune dégradation de la quantité ou de la qualité nutritive des plats.

Le sport fait partie de l’ADN de Viry-Chatillon. Quelqu’un qui décide demain à Viry de s’adonner au sport a le difficile choix entre 37 disciplines différentes et de tous niveaux !
Dans l’histoire de notre ville, l’athlétisme occupe une place importante, et d’ailleurs, plusieurs champions ont foulé notre stade mythique.
Sauf que cette piste a fait son temps, malgré le rafistolage avec les coûteuses et inefficaces rustines posées à la hâte en 2013… quelques mois avant les élections.
Si nous voulons qu’elle continue d’accueillir de nouveaux champions, il faut la changer et c’est ce que nous ferons en 2023 comme nous nous y étions engagés.
Tout cela a un coût et, qu’il s’agisse des installations sportives ou du patrimoine communal dans son ensemble, il nous faut trouver les financements.
Dans ce domaine, nous redoublons d’énergie pour solliciter toutes les subventions possibles auprès de la Région, de la métropole du Grand Paris, de l’Europe ou des ministères sans oublier le contrat Terre d’avenir du Département (2 millions 500 mille euros de subvention) qui sera voté lundi prochain en commission permanente.
Je sais que de leur côté, les clubs sollicitent également des sponsors pour les aider dans leur fonctionnement, en plus des subventions que nous leur apportons.
Et j’en profite pour remercier ici toutes les entreprises qui, par leur mécénat, contribuent à l’essor de notre ville et de nos clubs.

Je ne voudrais pas que vous pensiez que la gestion d’une commune ne se résume qu’à une question financière.
Je l’ai dit, une ville bouge et vit aussi grâce à la formidable partition jouée par tous les services publics qui s’activent sur le territoire.
Un service public qui fonctionne bien, c’est bien souvent un service dont on ne parle pas. Je pourrais me ranger du côté des râleurs, et j’en fais quelques fois partie, pour évoquer tel ou tel service qui fonctionne mal ou trop lentement.
Je préfère parler de tous ceux qui facilitent notre quotidien et qui ne sont en rien des privilégiés.
Au moment de la pandémie, rien n’aurait été possible sans les agents de la ville.
Au quotidien, tous remplissent une mission indispensable pour notre commune.
Qu’il s’agisse des services des espaces verts, de la voirie ou de toutes celles et ceux qui travaillent dans les écoles, les cantines et en général pour la petite enfance.
Sans eux, je le répète, rien ne serait possible, et je veux ici leur rendre l’hommage appuyé qu’ils méritent.
Prenez l’état civil, nous avons tous été dans la situation de déclarer une naissance, un décès ou de refaire des papiers d’identité.
J’aurais pu prendre un autre exemple mais ce service, un des plus sollicités par les administrés, fonctionne remarquablement bien et les échos que j’en ai sont quasiment toujours positifs.
Il en est de même du service scolaire, des services sociaux, et de celui de l’urbanisme.
Toute cette organisation de nos services publics locaux fonctionne aussi et avant tout grâce à une Direction générale exemplaire et je tenais au travers de Madame la Directrice Générale des Services, à féliciter et remercier tous les agents de notre ville.
Je sais qu’à l’heure du tout numérique et de la dématérialisation, nos services réussissent à garder la dimension humaine indispensable dans leur relation avec nos habitants.
C’est grâce à cette belle organisation que nous pourrons mener à bien les beaux projets d’aujourd’hui et je pense à cet instant :
- à la réhabilitation de l’espace Lacorre pour augmenter le nombre de places en crèches.
- à la piste d’athlétisme dont je parlais précédemment
- à la poursuite de notre programme de transformation des cours d’école en îlots de fraîcheurs
- à la rénovation thermique de nos écoles Cassier et Perrault
- à la préservation de notre patrimoine historique comme le mess des officiers ou le chalet de Megève
- à l’amélioration du maillage des transports avec l’arrivée du TZEN4, du T12 et du parvis de la gare du RER D.
Mais aussi préparer les projets de demain en premier lieu desquels figure dans le cadre du renouvellement urbain Grande-Borne/Plateau, la construction d’un nouveau groupe scolaire et d’un gymnase sur le quartier du plateau.
Cela montre ainsi notre attachement à ce quartier comme cela a été encore récemment le cas avec l’installation du Distributeur automatique de billets place François Mitterrand.
Pour tous ces projets, nous avons la chance d’être soutenus par le Département et par la Région.
J’en profite pour tordre le coup à certaines allégations sur le bétonnage.
Avant 2014 le bétonnage c’était de vouloir mettre des logements là où nous avons mis une supérette, c’était ce cube horrible sur le boulevard Gabriel péri, c’était les 250 logements bd Meder, c’était 150 les logements avenue de Corse, c’était les constructions du bord des lacs, c’était les 2 000 logements prévus en centre-ville dans le PLU.

Tout cela nous l’avons annulé ou très largement modéré, et notre vision est bien loin et bien plus raisonnable de ce qui était proposé alors. Notre vision porte sur la qualité des projets en favorisant l’accession à la propriété et les parcours résidentiels.
Même si institutionnellement ce n’est pas un service municipal, je souhaite également saluer l’engagement de Monsieur le Directeur de la Régie de l’Eau et des agents qui l’accompagnent.
De jour comme de nuit, ils sont présents, dès que notre réseau est défaillant, pour assurer la continuité de notre approvisionnement.
C’est grâce à une gestion saine et responsable que nous maintenons le prix de l’eau (le plus bas d’Ile de France) sans augmentation depuis maintenant …9 ans.
Parce que je sais que c’est un domaine sensible, permettez-moi de m’arrêter quelques instants sur notre police municipale qui, elle aussi, fait un travail remarquable au service des Castelvirois.

La sécurité est la première des libertés.
De nouveaux agents ont été recrutés et notre système de vidéo-protection participe régulièrement à la dissuasion et à la résolution d’enquêtes. 30 nouvelles caméras vont arriver.
La délinquance est mobile, nous le sommes désormais aussi pour mieux la combattre.
En 2022, nous avons contractualisé des partenariats avec les villes de Savigny sur Orge et de Juvisy-sur-Orge.
Certains disent parfois que nous en faisons trop dans le domaine de la sécurité pourtant il suffit d’être comme je le suis, en contact avec les victimes de cette délinquance du quotidien pour constamment me demander si, au contraire, nous faisons suffisamment.

Qu’ils s’agissent d’un cambriolage, d’un vol de voiture ou comme cela a encore été le cas récemment, d’une personne âgée victime de faux agents du service public, je pense toujours au traumatisme des victimes.
Puisque je parle de sécurité, je voudrais saluer également l’action de notre police nationale. Plus que tout autre, ils sont tous les jours confrontés à la violence de notre société.
Je n’ai que respect et admiration pour ces personnes qui mettent leur vie en péril pour protéger la nôtre.
Je profite de cette occasion pour les remercier.
Je souhaite aussi évoquer le travail de nos pompiers. Le nombre de leurs interventions est sans cesse en augmentation. Ils sont nos héros et accomplissent leur mission avec courage et détermination.
Je n’aurai jamais imaginé qu’un jour, ces femmes et ces hommes dont le dévouement est total, puissent être agressés violemment alors qu’ils sont en intervention pour sauver des vies.
Toutes les explications du monde venant de sociologues ou de psychologues ne me feront jamais comprendre comment on peut arriver à de telles aberrations et à un tel degré de stupidité.
J’ai bien conscience que la seule répression ne peut assurer la sécurité et que l’éducation et la prévention, dès le plus jeune âge, doivent dissuader les plus jeunes d’emprunter les voies dévastatrices de la délinquance.
Un grand merci donc aussi aux équipes de médiateurs, d’éducateurs et aux associations de prévention qui travaillent au quotidien sur le terrain au contact de jeune public.
Quelques mots sur le commerce et le développement économique sur notre commune.
Nous avons la chance dans notre ville de disposer d’un tissu commercial ou les grandes et les moyennes enseignes cohabitent avec les commerces de proximité. Cette situation répond aux besoins du plus grand nombre et nous faisons tout pour qu’elle perdure.
Nous nous sommes dotés pour cela d’outils comme la possibilité de préempter des baux commerciaux pour s’assurer de la diversité de l’offre. Bientôt, grâce à la Métropole du Grand Paris et à sa foncière logement, nous pourrons également acquérir les murs des commerces mis en vente dans les zones les plus sensibles.
Chacun à leur niveau, et je n’oublie pas les commerçants présents sur notre marché, toutes les personnes engagées dans ces activités permettent de donner de la vie à notre ville mais aussi de développer de l’emploi.
Cet emploi, il est primordial et je pense aussi à la ZAC Kennedy quand j’évoque ce sujet.
Rappelez-vous de ce qu’était l’avenue Kennedy en 2014 !
Les entreprises qui s’interrogeaient sur le fait de rester à Viry-Chatillon côtoyaient celles qui allaient fermer et celles déjà qui étaient squattées.
La situation a radicalement changé et non seulement Renault Sport, devenue entre-temps Alpine, est restée, mais elle s’est agrandie.
Le groupe Danone est arrivé, tout comme les clous Rivierre et une dizaine d’autres entreprises de qualité sur le site.
La situation s’est totalement inversée et cette ZAC revit complètement.

A travers mon intervention de ce soir, j’ai voulu faire comprendre que certes, tout n’est pas facile dans la gestion de notre ville, mais que nous avançons pour chaque jour relever les défis auxquels nous sommes confrontés.
Quand je dis « nous », je parle bien sûr de toute l’équipe de la majorité municipale qui m’entoure.
Vous l’avez remarqué, sauf Jérôme, je n’ai cité personne lors de mon discours. Je l’ai fait parce que je voulais tous les remercier et leur dire que sans eux rien n’est possible.
Grand fan de foot, je citerai bien volontiers Aimé Jacquet qui disait « le travail individuel permet de gagner un match, mais c’est l’esprit d’équipe qui permet de gagner la coupe du monde ». Notre coupe du monde c’est de réussir Viry-Chatillon pour les Castelvirois.
.Logo de Viry
Alors je souhaite remercier toute mon équipe pour leur aide, leur disponibilité, leur envie, leur courage. Sans eux, sans cet esprit d’équipe, rien ne serait possible.
Merci
Jérôme Bérenger
Aurélie Troubat
Laurent Sauerbach
Marie-Thérese Vidal
Clément Caillaud
Vanessa Capelo
Pascal Lahure
Arielle Merrina
Maxime Charlet
Bernadette Moulay
Marc Celdran
Christèle Leclerc
Denise Boch
Chantal Sarazin-Levassor
Dominique Petit-Arakelian
Jean-Bernard Biga
Françoise Rubio
Christine Boulay-Deilhes
Bich Thuy Nihous
Rachid Zahzouh
Stéphane Guinault
Nathalie Ramel
Virginie Wurry
Olivier Fassi
Bulent Degerli
Tom Samake
Grégory Abidi
Etienne Gilbert
Elisabeth Barbosa
Bruno Trentin
Sylvie Règle
Ferdinand Pham
Merci car ils le méritent très largement !

Je n’oublie pas les 6 élus des 3 groupes d’opposition qui font entendre leur voix et leurs arguments, en particulier lors des séances du Conseil municipal.

Je pense aussi à toute l’équipe de mon cabinet : Nathalie, Sophie, Benjamin et Eric qui est dans les starting-blocks !

Permettez-moi de rajouter une personne qui n’est pas élue mais dont rien ne serait possible pour moi sans le soutien qu’elle m’apporte, je veux parler de mon épouse Christine.

Drapeau Bleu Blanc Rouge
Mes derniers mots seront pour vous souhaiter une très belle année 2023.
Qu’elle vous apporte tout ce que vous pouvez espérer pour vos proches et pour vous-même,
Qu’elle vous soit heureuse et sereine,
Qu’elle soit une année de concorde pour notre pays,
Qu’elle soit enfin synonyme de paix sur notre continent et dans le monde.

Merci à vous !
Vive la République
Vive la France 
Vive l’Europe
et Vive Viry-Chatillon !

Avant de reprendre ensemble la Marseillaise, et comme de coutume à Viry, je vous propose de remettre la médaille de la ville à 3 personnes :
- Mme Danielle Gussoni,
- Mr Sébastien Cannavo
- Mme Odile Irbah-Michel

Coordonnées

Hôtel de ville
Place de la République
91170 Viry-Chatillon
01 69 12 62 12
accueil@viry-chatillon.fr


Horaires d’ouverture :
Du lundi au vendredi de 8h30
à 12h et de 13h30 à 17h30
Jeudi de 13h30 à 19h
Samedi de 9h à 12h
(service État civil)