le maire

Voeux 2020

Discours prononcé le 18 janvier 2020

Je te remercie ma chère Valérie pour ta présence et pour toute l’aide que le Conseil régional nous a apporté.

Monsieur le Député, Madame la Sénatrice, Monsieur le Vice-Président du Sénat, Madame la Présidente du Conseil régional, Madame la Conseillère Régionale, Mesdames, Messieurs les Conseillers Départementaux, Madame, Messieurs les Maires, Mesdames, Messieurs les Conseillers Municipaux, Mesdames, Messieurs, Chères Castelviroises, Chers Castelvirois, Chers Amis,

Nous voici avec mes amis pour la sixième fois devant vous pour cette traditionnelle cérémonie de vœux. Comme pour mes tous premiers vœux, il m’est, aujourd’hui encore, difficile de contenir l’émotion qui m’étreint. Vous le savez certainement, le code électoral ne m’autorise pas à faire le bilan de notre action municipale et je suis bien trop respectueux de la
loi pour ne pas m’y conformer rigoureusement.

Dans chacun de mes propos, j’ai souvent essayé de comparer le temps du mandat municipal et de nos actions à celui d’une épreuve sportive. Je voudrais ce soir vous raconter l’histoire d’une odyssée ou, plus modestement, de la traversée d’un océan à bord d’un paquebot que l’on pourrait baptiser ce soir si vous le voulez bien, Viry-Chatillon et qui serait en vue de sa première escale.

D’ailleurs, la vigie semble déjà voir le phare de la terre ferme et la côte qui s’approche et comme dans toute histoire, il est nécessaire de commencer en plantant le décor. Mes chers amis, si vous vous appuyez sur le bastingage tribord, vous pouvez voir nos lacs et le quartier de Châtillon que caresse la Seine, une des frontières naturelles de la ville.

A bâbord, l’Eglise Saint-Denis et son clocher, telle une sentinelle immuable, veille sur la ville. Plus, loin, les quartiers plus récents des Côteaux et du Plateau se transforment peu à peu au fil du temps.

Enfin, de la proue, notre regard se dirige vers le centre-ville et Port-Aviation ; et comment ne pas nous rappeler qu’ici, il y a un siècle à peine, notre ville dessinait les bases de ce que serait l’aviation moderne, sans savoir qu’elle deviendrait bien plus tard le berceau de la haute technologie de la Formule 1 moderne avec l’usine de développement des moteurs de Renault F1.

Plus loin, en laissant notre regard se perdre vers l’horizon, la proximité de l’aéroport d’Orly nous rappelle ce lien singulier que nous avons avec le monde de l’aviation.

Un aéroport qui nous a posé quelques désagréments et dont les travaux auront, l’été dernier, encore perturbé notre ciel. Pour autant le chantier s’est, comme promis, terminé dans les temps et, sauf cas de force majeur, la ville ne devrait plus être impactée ainsi durant les 20 prochaines années.

En dehors de cet intermède estival, parfois pénible, les derniers mois écoulés nous ont fort heureusement épargné quelques tempêtes et, même si nous avons subi quelques grains, l’année 2019 n’en fut pas moins dense.

Dense, car nous avons gardé le cap et nous avons mené à leur terme de nombreux chantiers dont je ne peux pas ce soir vous détailler la liste. Mais ces gros chantiers ne doivent pas faire oublier ceux du quotidien qui sont tout aussi importants.

Oui, nous l’oublions trop souvent, la vie d’une ville c’est avant tout la gestion du quotidien : le ramassage des poubelles, les repas des enfants dans nos écoles, l’aide à nos personnes âgées, l’entretien de nos bâtiments publics, le nettoyage de nos rues… Certes et je l’entends parfois à juste titre, tout n’est pas parfait, il arrive par exemple que des agents passent pour nettoyer des trottoirs et que la balayeuse qui doit ramasser les déchets derrière eux ne soit pas au rendez-vous. Il est alors nécessaire de patienter un peu le temps de son arrivée pour que la rue soit enfin propre.

J’entends effectivement ces remarques, mais il nous faut ici faire preuve d’indulgence et peut être de… patience. C’est certainement un des défauts de notre société, celui de l’immédiateté, de la rapidité et de la vitesse. La vitesse d’un navire de croisière n’est pas la plus rapide, mais elle est constante. Et pour une fois, moi qui demande beaucoup et vite à mes amis collaborateurs et élus, je ferai l’éloge du temps.

Car oui, mes chers amis nous vivons bien une époque paradoxale. Si les nouvelles technologies nous permettent de gagner du temps dans nos tâches quotidiennes, nous supportons de moins en moins de devoir patienter. Nous devons nous prémunir, de l’instantanéité et admettre que la patience est souvent une vertu nécessaire.

Si je comprends et si je partage l’impatience de certains, leur désir légitime que les choses se fassent rapidement, pour l’intérêt de la collectivité ; si, comme eux, je peux m’agacer pour une rue pas encore nettoyée, pour une poubelle non vidée, ou un trou dans la chaussée ; il n’est pas toujours possible d’intervenir de suite.

D’une part, ce n’est pas toujours une priorité au regard d’autres urgences, et, d’autre part, cela nécessite parfois un peu de réflexion, une programmation ou des études plus poussées. Tout ne se fait pas, et heureusement, en appuyant sur un bouton. L’aspect émotionnel doit rester au cœur d’un mandat d’élu, et sans doute surtout de celui de maire. Georges Braque disait “J’aime la règle qui corrige l’émotion” mais il rajoutait aussi “J’aime l’émotion qui corrige la règle.

Oui, je n’ai aucune honte, ni aucune pudeur à le dire, j’aime Viry-Chatillon et, oui je m’émeus quand elle rit, quand elle pleure, quand elle se transforme, quand elle se montre généreuse ou encore quand elle est brillante. Je me réjouis, de cette énergie positive qui nous pousse à vouloir toujours mieux. Je pense par exemple aux programmes de rénovation urbaine, celui des Coteaux qui s’achève et qui aura permis de redonner un nouveau visage à ce quartier, tout comme celui du Plateau qui viendra modifier ce haut lieu de la ville.

Bien sur, ce nouveau Programme prendra des années à se réaliser, et je dois déjà souligner le travail que nous avons mené avec nos partenaires, que ce soit le Grand Orly Seine Bièvre, Grand Paris Aménagement, la mairie de Grigny, les bailleurs et tous les partenaires. Ce travail a été effectué au profit des Castelvirois et notamment, dans le parcours résidentiel qui sera proposé à chacun. Si cette rénovation urbaine doit transformer positivement le quartier, ce sera d’abord au profit de ses habitants.

Les premières fondations de ce renouveau sont là. Le bâtiment de l’Accroche Nord “la Maison du département”, le long de la RD 445 préfigure le devenir de ce secteur tout comme l’arrivée prochaine du T 12 express et montrent déjà des signes très positifs sur le prix de l’immobilier dans le quartier. C’est l’occasion pour moi de remercier ce soir le Conseil départemental, notre premier partenaire, toujours présent à nos côtés.

La transformation du Plateau aura, à terme, un impact positif sur l’ensemble de la ville. Car, si Viry-Chatillon possède bien cinq quartiers, je la vois pour ma part d’abord dans sa globalité. C’est ce regard global dans l’espace et dans le temps que doit avoir l’élu : transformer la ville tout en la préservant. Prenons l’exemple du changement climatique. Les saisons ne sont plus les mêmes, les épisodes de canicule succèdent à de grandes périodes de pluie et nos hivers sont moins rigoureux. Ne regardons pas ailleurs lorsque notre maison brûle. Ce doit être un souci quotidien, qui ne se pose pas qu’à l’échelle planétaire, mais pour lequel nous devons aussi agir localement.

Pour les uns, ce sera de diminuer notre volume de déchets, pour d’autres une alimentation basée sur des circuits courts (comme l’arrivée d’un nouveau commerçant sur le marché qui propose exclusivement des produits de notre beau département de l’Essonne). Pour notre ville, nous devons poursuivre nos efforts à travers la géothermie ou encore le contrôle de notre consommation d’eau par exemple. Je salue le travail de la Régie publique de l’eau, qui déploie des compteurs qui nous permettent de détecter les fuites au plus vite. Limiter notre impact écologique, c’est aussi diminuer notre besoin en électricité avec le déploiement de leds dans nos gymnases ou encore travailler sur l’isolation des bâtiments communaux. C’est aujourd’hui indispensable pour diminuer notre empreinte carbone.

La question se pose aussi sur la débitumisation de certains lieux de la ville. Par exemple travailler à ce que nos cours d'école ne soient plus de simples terrains goudronnés mais un subtil mélange d'espace de jeux et d'espaces verts. Nous devons travailler à une revégétalisation de nos rues et de l’espace public. Oui, il nous faut réinventer ensemble notre ville de demain. Chacun à notre mesure nous pouvons et nous devons y contribuer.

Certains voudraient plus grand, plus fort, plus vite, tout de suite. Je ne crois pas au grand soir, je crois aux petits ruisseaux qui font de grandes rivières. Nous devons tous agir à titre individuel et la ville se doit de le faire à titre collectif. Nous avons une chance inouïe de vivre dans un environnement exceptionnel. Oui Viry-Chatillon est bien unique en Ile-de-France : nos lacs et nos nombreux espaces verts sont des joyaux qu’il nous faut préserver, car ils sont, pour chacun d’entre nous, des ilots de plaisir, de douceur et de sérénité au milieu du gros temps et des tempêtes du quotidien.

Mesdames, Messieurs, je vous le disais un mandat est un peu comme la traversée d’un océan et j’ai eu l’immense honneur durant ces quelques années d’être à la barre de ce beau navire qu’est notre ville. Le mandat d’un maire, est selon les médias, la fonction élective qui a encore quelque peu l’estime des Français. C’est en le vivant depuis maintenant bientôt six ans que j’ai vraiment compris les raisons de cette estime.

Une ville, à son échelle, est un microcosme, avec ses tracas, ses joies, ses réussites, ses difficultés. Durant ces années, la porte de mon bureau a toujours été ouverte aux Castelvirois. J'en vois ici quelques-uns que j'ai reçus, afin de partager des idées, parfois avoir des échanges un peu vifs mais toujours respectueux, et puis il y a parfois des échanges dont on ne sort pas indemne.

Il y a en effet des rencontres qui marquent un mandat, ou une vie, et qui, malgré… mon grand âge, font encore grandir. Ce sont des moments intenses et très forts, et je sais que mes collègues élus présents ce soir en ont connus et le savent bien. Je me souviens par exemple de cette rencontre bouleversante avec une maman qui me disait toute la détresse de sa situation, seule avec son enfant. Elle n’y arrivait plus moralement, physiquement, financièrement. Elle s’interrogeait sur son présent tout en gardant foi en son avenir.

Je me souviens de son enfant qui dessinait dans le bureau d’à côté, préservé par sa maman pleine de courage face aux affres d’un quotidien que nul d’entre-nous n’aurait envie de vivre, mais désespérée d’être obligée de laisser seule son enfant pour cumuler deux emplois afin de subvenir à ses besoins essentiels. Oui, je peux vous le dire je n’ai pas pu retenir mes larmes.

Je dois vous dire ici toute mon admiration pour ces femmes qui, sans bruit et avec toutes les difficultés de notre société, font face à toutes les épreuves et doivent parfois affronter en plus la violence de leur conjoint. La Police nationale n’est pas très rassurante lorsqu’elle nous dit être extrêmement inquiète de la montée d'une certaine forme de violence orale chez les adolescents vis-à-vis des jeunes femmes de leurs âges.

Cela me semble suffisamment important pour que nous ayons une prise de conscience collective, massive, importante, dans le refus des violences faites aux femmes. Oui, je ne veux plus vivre ces situations où des femmes trouvent refuge dans nos bâtiments fuyant un mari violent. La fonction de maire prend tout son sens dans ces situations là. Nous avons le devoir de ne pas laisser ces personnes en grande détresse sur le bord de la route.

Une ville vit au rythme de sa population, et les grandes affaires disparaissent quand une personne souffre. Quel souvenir aussi que celui de ces nuits passées dans les rues de Viry lors des inondations, quand il a fallu évacuer plus de 2500 personnes et partager avec eux l’inquiétude de cette montée des eaux qui pouvait mettre en péril leurs maisons, leurs biens et leurs souvenirs.

Comment oublier cette journée affreuse d’octobre 2016 lorsque 4 policiers se sont fait lâchement attaqués au carrefour du Fournil suscitant l’émotion et l’indignation de tout le pays. Qu’ils sachent que nous pensons bien à eux et que nous leur adressons tous nos vœux et tous nos applaudissements. Je profite d’ailleurs de cette occasion pour saluer et remercier nos policiers et nos sapeurs-pompiers pour leur dévouement et le travail remarquable qu’ils effectuent au service des Castelvirois, dans des conditions souvent de plus en plus difficiles.

Curieusement, les grands problèmes se déroulent la nuit aux heures les plus tardives. Je ne compte plus les fois, où je me suis levé en hâte, et que je suis parti sur le terrain pour être aux côtés d’habitants qui rencontraient une difficulté. Je me souviens de cette soirée passée au pied d’une excavation importante en compagnie des agents de la régie de l’eau, à la recherche d’une fuite qu’il était impératif de trouver pour éviter que tout un quartier ne soit privé d’eau potable.

Je me souviens de cette autre soirée ou prévenu par des riverains, j’ai terminé la soirée à l’hôpital en essayant sans succès d’empêcher d’entrer quelques 250 caravanes venues envahir le stade Eric Durand privant ainsi de sport des centaines de sportifs et d’élèves et détruisant en une semaine les pelouses du stade.

Oui, la nuit reste un moment important pour tous, et rien n'est plus rassurant que de se sentir soutenu, de ne pas être seul. Je suis convaincu que les élus doivent être aux côtés de leurs administrés en toute circonstance et à fortiori dans les situations les plus difficiles.

C'est l'idée que je me fais de ce mandat atypique. Gérer une ville, c'est bien sûr faire attention à nos finances et à nos dépenses. C'est travailler sur de grands dossiers qui inscrivent notre ville dans l'avenir, c'est l'éducation, la culture ou le sport.

Mais être maire c'est surtout être attentif aux autres, à chaque Castelviroise et chaque Castelvirois. C'est une chance rare qui m'a été donnée de pouvoir échanger avec autant de personnes différentes. Oui ce sont autant de rencontres enrichissantes, ponctuées par des joies, des rires et des larmes parfois. Etre maire, c’est tout faire pour rassembler ce qui est éparse et participer à la construction d’une cohésion. Puisque nous sommes entre nous ce soir, entre amis, je dois vous faire cet aveu. Je suis de ceux qui sont nés à Viry-Chatillon. J’aime profondément cette ville dont je vis avec intensité chacune des respirations.

Je souffre avec elle lorsqu’elle est stigmatisée ou chahutée, lorsque je constate la détresse de certains concitoyens, lorsque le temps n’est pas aussi clément que je le souhaiterais pour notre ville et les Castelvirois. Heureusement, j’ai ri lors de nombreux mariages et je me suis réjoui de toutes les rencontres faites au gré de mes déplacements en ville. J’ai aimé partager vos joies et vos passions lors de la fête des lacs quand nous nous affrontons en toute amitié lors du concours des radeaux rigolos, ou lors des foulées vertes qui ouvrent notre forum des associations et des bénévoles.

Ces bénévoles sans qui nos clubs ne pourraient fonctionner, sans qui nos associations ne pourraient pas porter haut les couleurs de la ville, sans qui, tout simplement, le milieu associatif ne pourrait pas être aussi dense et aussi riche de diversité. Je vous invite à les applaudir, ils le méritent. C'est cet esprit de partage qui forge un équipage, et il se construit dans tous ces moments forts. Un mandat ne peut se faire qu’avec passion, et c’est bien cela qui nous anime avec mes amis élus.

Tout au long de ces dernières années, je puis vous l’affirmer, il n’y a pas eu un jour sans que je me sois rendu en Mairie sans plaisir, sans avoir envie de travailler pour notre ville. Il n’y pas d’actions sans réelles passions, et comme l’évoquait Saint-Augustin “Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion.” Vous l’ignorez certainement, j’ai une passion pour les bateaux et pour les paquebots en général.

Je veux parler là des vrais paquebots, ceux de la French line comme le France ou encore de la Cunard comme le Queen Elisabeth, pas un de ces monstres hideux qui de nos jours défigurent Venise ou encore polluent Marseille en escale. J’aime l’analogie de ce qu’ils représentent sur une vie humaine. Contrairement à notre société, ils avancent à leur rythme sans précipitation. Et comme nous, les bateaux sont sujets à la météo : à ces moments de tempêtes ou de calme.

Mais, ils sont aussi des lieux de vie, embarquant des équipages et des voyageurs, chacun oeuvrant à sa mesure pour arriver ensemble au même endroit. Un navire c’est une petite ville et Viry-Chatillon n’échappe pas à cette comparaison. Je le disais en début de discours, un mandat est comme la traversée d’un océan. Il est ponctué de période de calme, de tempêtes, on croise au large d’autres navires qui suivent leurs routes.

Ma Chère Valérie, ma chère Christine, mon cher Eric, mon cher Michel, mon cher Robin : nous avons chacun notre bateau, mais tous le même cap, celui de l’intérêt général et des concitoyens de nos collectivités respectives.

C’est un vrai bonheur, pour celui qui tient la barre, d’entendre des habitants me faire part de leur fierté d’être Castelviroise ou Castelvirois. Oui, car notre ville est unique, étonnante, généreuse et bienveillante. Comment ne pas tomber sous le charme quand on voit les yeux émerveillés des enfants venus assister au lancement des illuminations de Noël de la ville ? Ce sont ces moments uniques de partage qui font que notre belle cité prend aussi toute sa dimension.

Notre ville, c’est aussi la fougue de sa jeunesse. Je me souviens encore de ce soir de novembre dernier où nous nous sommes précipités car on nous avait prévenu qu’une horde de gamins avaient envahi une école. Les jeunes gens étaient bien là sur le toit (sans sécurité il faut bien le dire) non pas pour casser quoi que ce soit mais pour tourner un clip. Ils ne comprenaient pas que des habitants du quartier pouvaient s’en inquiéter.

Nous avons pu échanger avec eux et tout s’est bien terminé au point que plusieurs d’entre eux sont venus dans mon bureau en mairie quelques temps plus tard parler de leur quartier et de leurs idées. Nos jeunes ont l’énergie, l’envie de faire. Nous pouvons et nous devons les accompagner et avoir confiance en eux. Cette énergie, ils la dépensent beaucoup dans le sport. Ils la mettent à faire briller notre ville, que ce soit en athlétisme, au basket, au football, au rugby, en aviron !

Saluons nos valeurs confirmées comme Ladji Doucouré ou Djibrill Camara, mais aussi ceux de la génération en devenir comme Alexis Duvivier, Lucine Ayhi, ou encore nos deux jeunes danseurs sur glace Selena Fradji et Jean-Hans-Fourneau et également Maëlle Vergnaud, représentante du club de curling qui représentent ces jours-ci Viry-Chatillon aux Jeux Olympiques de la jeunesse à Lausanne.

Et, à cet instant, comment ne pas avoir une pensée pour Ibou Diarra et Christian Basukisa récemment décédés qui ont porté haut les couleurs de Viry-Chatillon et nous ont quittés bien trop tôt. Je vous invite à les applaudir pour leur rendre hommage. Le sport à Viry nous l’adorons, car ce sont des moments de communion où nous nous retrouvons tous ensemble. J’en veux pour preuve les moments intenses que nous avons partagés lors des retransmissions de la finale de la Coupe du monde de football de 2018 ou de la coupe du monde féminine, ou encore le soutien des Castelvirois à notre équipe de foot la saison dernière lors de ses exploits en Coupe de France. C’est certainement une chose particulière de notre ville que cette capacité que nous avons à nous retrouver, à faire communauté au sens noble du terme.

Oui j’ai la profonde conviction qu’être Castelvirois n’est pas anodin. Je vous le disais notre ville n’est pas la division de cinq quartiers, elle est une, elle est à l’image de notre société, composées de ses différences, de ses cultures mais elle se retrouve à chaque fois que cela est nécessaire. Comme dans un navire, il y a la poupe, la proue, le pont, la coque, ils sont indissociables, ils sont constitutifs de notre paquebot.

Nous voilà mes chers amis, presqu’arrivés à bon port, le temps d’une escale, le temps de refaire le plein pour reprendre la route.

Ce voyage je puis vous le redire je l’ai effectué avec le plus grand plaisir, je n’ai regretté aucun des moments vécus, et si j’avais à recommencer je le referais de la même façon avec le
même entrain et le même enthousiasme. Vous l’aurez compris, dans ce navire, je n’ai été que le pilote, car dans notre paquebot “Viry-Chatillon”, il n’y a pas un commandant, mais 32 000  commandants qui peuvent à tout moment donner leur avis.

Notre ville est à votre image, une ville bienveillante, une ville de partage et une ville de nature. Je voudrais avant de terminer ce discours avoir une pensée reconnaissante pour celles et ceux qui font vivre la ville, l’ensemble des agents municipaux, ils sont les chevilles ouvrières font vivre Viry-Chatillon, et je dois leur dire toute ma gratitude et ma fierté d'avoir pu travailler avec eux. J'aurais une pensée spéciale pour les agents de l'astreinte avec qui j'ai passé beaucoup de temps sur le terrain. Bien sûr, je n'oublie pas la direction générale et les directeurs généraux adjoints, avec qui j'ai tant appris.Enfin, je voudrais remercier les élus et mon cabinet qui ont participé à mes côtés à cette belle aventure et dont le soutien a été indéfectible.

Pour conclure, je voudrais citer deux Présidents de la République. Tout d’abord François Mitterrand qui disait que faire de la politique, c’était aller à la rencontre des gens et puis Jacques Chirac qui était allé, lui, beaucoup plus loin en disant qu’on ne pouvait faire de la politique sans aimer les gens. L’expérience que j’ai vécue tout au long de ce périple m’a montré que ces deux visions ne sont pas antagonistes, elles sont tout simplement complémentaires. Oui Mesdames et Messieurs, si j’aime passionnément Viry-Chatillon, j’aime tout aussi passionnément ceux qui y habitent. Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2020, pleine de joie, d’espoir, de réussite et de santé.

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(service État civil)